La représentation scientifique française à la CCAMLR, menée par marc Eléaume, a pour tâche de suivre les enjeux de conservation de l’océan Austral, de contribuer à la recherche et à la production de connaissances sur les écosystèmes marins de cette région. Elle vient également en appui de la représentation diplomatique construite autour de deux ministères, le MTECT (DAEI, DGAMPA) et le MEAE. 

En antarctique, le MNHN joue un rôle prépondérant dans la mise en place des politiques publiques de la conservation, notamment en contribuant aux avis émis concernant la régulation des activités d’exploitation de la légine, mais aussi en contribuant fortement à la mise en place d’un système représentatif d’Aires Marines Protégées.

Le MNHN, en lien avec les ministères en charge des négociations à la CCAMLR, le MEAE et le MTECT, a développé une stratégie qui pourrait permettre d’accélérer la mise en place de ce système représentatif. Cette stratégie est fondée sur la construction d’une infrastructure virtuelle, un Antarctic Marine Biodiversity Observation Network (AM BON), dans un cadre international reconnu, le GEO BON, qui a été mandaté par l’ONU pour développer des indicateurs d’avancement de l’objectif 30x30 du Kumming-Montreal Global Biodiversity Framework (KM-GBF).

En alternance, la personne recrutée aura pour tâche de contribuer au développement des contours d’un Biodiversity Observation Network pour l’Antarctique de l’Est. Elle contribuera notamment à l’élaboration de l’interface entre d’une part les activités de recherche et expertise sur la biodiversité et d’autres part les décideurs politiques dans le contexte international multilatéral de la CCAMLR. 

Elle sera basée sur le site du Jardin des Plantes, îlot Poliveau, Bâtiment 51 au rez-de-chaussée, et travaillera sous la direction de Marc Eléaume (MCM ISYEB) et Denis Duclos (DREI).

Elle aura pour tâche:

1-     Préparation des réunions CCAMLR d’octobre 2024 / familiarisation avec la structure du cadre national et international de la CCAMLR.

2-     Cartographie des acteurs politiques français (rôles, feuilles de route, stratégies, …) ; entretiens avec les représentants du MEAE et du MTECT).

3-     Cartographie des scientifiques impliqués dans l’EAMPA (nationalités, rôles, publications en lien avec l’EAMPA, …).

4-     Familiarisation avec le cadre GEO BON et les initiatives de ce réseau pour informer les acteurs publics.

5-     Réflexion autour de la mise à disposition des résultats pertinents de la recherche pour aider les décideurs politiques à déployer les politiques publiques en faveur de la conservation en Antarctique.